Atelier d'écriture n°287: "Le coucou"
Comme chaque semaine Leiloona invite les écrivain(e)s à son atelier d'écriture!
Une photo, quelques mots...
" Le coucou.
Vite vite... Il faut que je boucle ma valise.
Depuis ce matin, je m'active comme une dingue.
Ma chambre d'hôtel est sans dessus dessous.
Mais je n'ai pas le choix, les femmes de chambre s'en chargeront.
Ma valise d'échantillons est prête.
Être commerciale pour l'international,
C'est avoir l'habitude d'avoir deux valises:
La professionnelle et la personnelle.
On m'appelle, le taxi est déjà là.
J'enfile ma veste en fausse fourrure,
Celle qui fait son effet.
Et je sors de ma chambre au pas de courses avec mes deux valises.
Le chauffeur les enfournent dans le taxi,
Et je m'y glisse également.
Dehors le froid est saisissant.
Moscou est une ville contrastée.
Les taxis font partis de ma vie.
Le chauffeur est silencieux.
Je guette l'heure.
C'est ça être commerciale, une course permanente.
Il me dépose devant l'aéroport.
Malgré le froid, mes mains sont moites.
Je passe à l'enregistrement.
Je me prends un café.
Délestée de mes deux valises, j'attends.
On appelle:
" ...Omsk"
C'est mon vol!
J'avance sur le tarmac.
Les mains moites, le front luisant et la vessie pleine.
Il me regarde comme s'il savait,
On peut être commerciale et avoir peur de l'avion.''
Une photo, quelques mots...
Voici mon texte:
" Le coucou.
Vite vite... Il faut que je boucle ma valise.
Depuis ce matin, je m'active comme une dingue.
Ma chambre d'hôtel est sans dessus dessous.
Mais je n'ai pas le choix, les femmes de chambre s'en chargeront.
Ma valise d'échantillons est prête.
Être commerciale pour l'international,
C'est avoir l'habitude d'avoir deux valises:
La professionnelle et la personnelle.
On m'appelle, le taxi est déjà là.
J'enfile ma veste en fausse fourrure,
Celle qui fait son effet.
Et je sors de ma chambre au pas de courses avec mes deux valises.
Le chauffeur les enfournent dans le taxi,
Et je m'y glisse également.
Dehors le froid est saisissant.
Moscou est une ville contrastée.
Les taxis font partis de ma vie.
Le chauffeur est silencieux.
Je guette l'heure.
C'est ça être commerciale, une course permanente.
Il me dépose devant l'aéroport.
Malgré le froid, mes mains sont moites.
Je passe à l'enregistrement.
Je me prends un café.
Délestée de mes deux valises, j'attends.
On appelle:
" ...Omsk"
C'est mon vol!
J'avance sur le tarmac.
Les mains moites, le front luisant et la vessie pleine.
Il me regarde comme s'il savait,
On peut être commerciale et avoir peur de l'avion.''
© Leiloona |
Une chute fort amusante ! Quelle valse continuelle cette vie à l'international !
RépondreSupprimerMerci! La semaine dernière mon texte était plutôt triste, alors j'ai joué la carte ''humour'' !!! Bonne semaine !
SupprimerPas facile la vie de commercial !
RépondreSupprimerÇa c'est sûr ! Lol
SupprimerLe rythme de ton texte reflète parfaitement celui du quotidien de ta commerciale. Tes mots nous décrivent une femme maître du temps, une femme qui assume…et la chute nous révèle soudain sa faille. Bien vu !
RépondreSupprimerMerci Jos. Comme toujours tes avis sont précieux!
SupprimerLa vie à l'internationale, une grande aventure avec son lot d'avantages et d'inconvenants !
RépondreSupprimerEh oui !!!
SupprimerLe rythme de ton texte colle parfaitement au poste de commerciale à l'international ! J'ai presque manqué d'air au milieu du texte ! ;-) Quelle bonheur d'y lire sa faille dans ta chute ! Personne n'est parfait ! bravo et merci pour ce sourire cette semaine ! Nady
RépondreSupprimerMerci Nady !!!
SupprimerQuelle drôle d'idée être commerciale à l'internationale et avoir peur de l'avion ! :)
RépondreSupprimerElle n'avait peut être pas peur au début... Et puis, vu que la vie est un défi.. le travail peut l'être aussi 😉
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